Faire ses courses une seule fois par semaine, ça paraît évident sur le papier. Dans la vraie vie, c'est souvent un autre défi. Entre les oublis qui nous renvoient au supermarché le jeudi, les fruits qui tournent avant dimanche, et cette impression constante qu'il manque toujours quelque chose dans le frigo... On finit par se dire que c'est mission impossible.
Pourtant, des milliers de familles y arrivent parfaitement. Et non, elles n'ont pas de super-pouvoirs. Elles ont juste mis au point une méthode qui tient la route.
Le secret : tout se joue avant de partir
Le problème de la plupart d'entre nous ? On fonce au supermarché avec une liste approximative, gribouillée à la va-vite entre deux tâches. Résultat : on achète trop de certaines choses, pas assez d'autres, et on oublie l'essentiel.
La vraie astuce, c'est de planifier ses repas avant de dresser sa liste. Pas besoin d'être un chef étoilé, mais simplement de savoir ce qu'on va manger lundi, mardi, mercredi... jusqu'au dimanche suivant.
Cette étape prend quinze minutes max, et elle change tout. Quand on sait qu'on va faire des pâtes bolognaise mardi et un gratin de courgettes vendredi, la liste de courses s'écrit toute seule. Plus d'hésitation devant les rayons, plus d'achats impulsifs (enfin, moins), et surtout : plus d'angoisse du "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?"
La règle des quantités justes
L'autre piège classique : acheter trop ou pas assez. Trois bananes pour une famille de quatre, c'est frustrant. Un kilo et demi, c'est du gâchis assuré.
L'astuce qui marche ? Calculer par repas, pas par envie. Pour les fruits et légumes frais, on compte large les trois premiers jours, puis on mise sur les conserves ou les surgelés pour la fin de semaine. Les yaourts ? Deux par personne et par jour, ça donne une base solide. Le pain ? Un pour trois-quatre jours, et on en rachète à mi-parcours si nécessaire.
Avec le temps, on apprend à connaître sa consommation réelle. Et on ajuste.
L'art de bien ranger (et de s'y retrouver)
Rentrer avec six sacs de courses, c'est une chose. Faire en sorte que tout reste frais et accessible pendant une semaine, c'en est une autre.
Quelques réflexes qui changent tout : les légumes fragiles (salade, épinards, herbes fraîches) devant dans le frigo, bien visibles. Les fruits qui mûrissent vite (bananes, tomates, avocats) dans un endroit où on les voit. Et tout ce qui doit être consommé rapidement à hauteur d'yeux.
On peut aussi préparer quelques légumes le jour même des courses (laver la salade, éplucher les carottes), histoire de gagner du temps en semaine. Ça prend vingt minutes, mais ça évite cette sensation de corvée quand arrive l'heure de préparer le repas.
Gérer les imprévus sans craquer
Parce que la vie, ça ne se planifie pas à 100 %. Il y a les invitations de dernière minute, les enfants malades qui ne mangent que du riz blanc, ou cette envie subite de tarte aux pommes un mercredi soir.
La solution ? Garder toujours quelques "jokers" dans ses placards : des pâtes, du riz, des conserves de légumes, des œufs, du fromage râpé. De quoi improviser un repas décent même quand le planning part en vrille.
Et puis il faut accepter l'imperfection. Parfois, on retournera au supermarché en milieu de semaine. Ce n'est pas un échec, c'est la vraie vie. L'important, c'est que 90 % du temps, ça marche.
Les courses, un moment à soi
Une fois qu'on maîtrise cette organisation, les courses du samedi ou dimanche deviennent presque... agréables. On n'est plus dans l'urgence, on peut prendre le temps de comparer, de découvrir de nouveaux produits, voire de flâner un peu.
Certaines familles en font même un moment partagé avec les enfants, qui apprennent ainsi d'où vient ce qu'ils mangent et combien ça coûte. D'autres préfèrent y aller seuls, pour souffler un peu.
L'essentiel, c'est de transformer cette nécessité en temps utile, voire plaisant.
Et quand ça ne marche pas ?
Certaines semaines sont plus compliquées que d'autres. Le planning qui change, les goûts des enfants qui évoluent, ou simplement la flemme de cuisiner. C'est normal.
Dans ces cas-là, on revient aux basiques : des repas simples qu'on maîtrise, des ingrédients qu'on utilise souvent. Une planification efficace des menus peut vraiment sauver ces moments-là.
L'objectif n'est pas d'être parfait, mais de retrouver une routine qui nous simplifie la vie au lieu de nous la compliquer.
Faire ses courses une seule fois par semaine, c'est possible et même libérateur. Chez Planily, on a d'ailleurs intégré un outil de planification des menus et de synchronisation des listes de courses pour que toute la famille puisse contribuer à cette organisation. Parce que quand chacun sait ce qui manque dans le frigo et peut l'ajouter en temps réel, les oublis deviennent rares et les courses vraiment efficaces.